Le Mardi 27 février, les membres du Parlement européen ont voté en faveur du texte négocié en trilogue sur la Loi sur la Restauration de la nature.
Malgré de multiples tentatives de sabotage du texte par la droite, l’extrême droite et une partie des libéraux européens, le Parlement européen a soutenu l’un des textes centrales du Pacte vert européen.
En tant que rapportrice pour avis sur la Loi sur la Restauration de la Nature au sein de la commission de la pêche, je me suis battue, avec mes collègues des Verts, pour que ce texte soit le plus ambitieux possible. Après des mois de combats, le résultat final est le suivant : le texte a été très édulcoré, notamment sur le volet des écosystèmes agricoles, mais nous pouvons tout de même nous réjouir de l’existence de ce texte ! Il s’agit de la première loi au monde sur la restauration de la Nature qui permettra à l’Union européenne de tenir la promesse qu’elle a faite lors de la conférence des Nations unies sur la biodiversité qui s’est tenue à Montréal.
Lors du vote final, la droite et l’extrême droite a voté contre ce texte :
Cette loi sur la restauration de la nature est un premier pas pour nous aider à mettre fin à l’effondrement de la biodiversité, à faire en sorte que les écosystèmes soient plus résilients face au changement climatique, que nos villes soient plus respirables et que les pollinisateurs ne disparaissent pas.
C’est une victoire pour le vivant, les pêcheur.euse.s, les agriculteur.rice.s, et tous les européen.ne.s !
En effet, ce n’est que par la restauration de la nature que nous pourrons mettre un terme à l’extinction des espèces et atteindre les objectifs climatiques de l’Union européenne. Sans écosystèmes intacts, il n’y a pas d’eau potable, pas d’air pur, pas de sols fertiles. Sans poissons, il n’y aura plus de pêcheurs. Seuls des écosystèmes en bon état peuvent atténuer les effets du changement climatique tels que les sécheresses, les incendies et les inondations. La perte de biodiversité est la plus grande menace qui pèse sur les moyens de subsistance des humains, qu’il s’agisse d’agriculture et de pêche.
Les débats autour de la loi sur la restauration de la nature ont donné lieu à un déluge de fausses informations. Lorsqu’ils la mettront en œuvre, il est crucial que les États membres associent en amont les agriculteur.rice.s et les pêcheur.euse.s. C’est une priorité si l’on veut faire de la restauration de la nature un vrai succès.
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