Dans le contexte difficile de la lutte contre le travail des enfants, le Parlement européen s’est penché sur une résolution d’urgence à ce sujet. J’ai réussi à améliorer substantiellement le texte tel que négocié.
D’une part, nous avons assuré le niveau d’ambition du Parlement européen concernant trois outils importants qui permettent d’aborder le travail des enfants de manière globale, notamment en examinant le secteur privé et la responsabilité de l’Union européenne dans les accords commerciaux.
Nous avons réitéré nos appels à ce que l’UE s’engage fortement dans les négociations du traité contraignant des Nations unies sur les entreprises et les droits humains qui devrait être contraignant et qui appelle les États membres à mandater la Commission pour qu’elle participe activement aux négociations.
Nous avons souligné l’importance d’inclure la lutte contre le travail forcé et le travail des enfants dans tous les accords de partenariat économique de l’UE, par le biais de chapitres contraignants et exécutoires sur le développement durable. Cela fait écho à l’engagement de « tolérance zéro » à l’égard du travail des enfants pris par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
En outre, l’appel à la diligence raisonnable OBLIGATOIRE a été encore renforcé en appelant la Commission à travailler activement au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) afin de promouvoir des règles multilatérales pour la gestion durable des chaînes de valeur mondiales (CVM), y compris la diligence raisonnable obligatoire pour la chaîne d’approvisionnement.
Nous avons aussi invité la Commission européenne à élaborer une stratégie globale de mise en œuvre du programme à l’horizon 2030 avec comme objectif central l’éradication du travail des enfants. Il convient de mettre en œuvre le principe de cohérence des politiques pour le développement et d’intégrer une approche qui ne nuise pas aux droits des enfants.
La Résolution d’urgence a été votée à une large majorité. Les Verts ont voté pour.